Mon bilan 2020 : entre salariat et entrepreneuriat

le 4 janvier 2021 , par Sandra

Ce que tu vas trouver dans cet article :

C’est déjà la fin de l’année 2020. Et comme beaucoup d’entre nous, c’est le moment propice pour se poser et faire mon bilan entrepreneure & blogueuse.

Cela permet de faire « une pause » pour penser à l’année qui vient de s’écouler :

  • Réussites.
  • Échecs.
  • Découvertes pros.
  • Petits bonheurs
  • ou points d’amélioration.  

Évidemment, comme beaucoup, cette année n’a pas été de tout repos. J’ai même fini l’année en OFF car j’ai fait une grosse anémie.

Hormis mes prestations clientes, j’ai dû laisser tout le reste de côté pour prendre soin de moi tout simplement. C’était la première fois que j’étais vraiment malade en tant que freelance. Cela m’a permis aussi de faire un point sur ma situation : comment gérer quand je ne peux pas travailler ? Comment mettre en place une organisation qui me permette de souffler quand j’en ai besoin ?

Bref, je revois avec toi tout ça ici en toute simplicité. 2020 reste quand même l’année où j’ai ouvert mon entreprise ElleBlogue ! Et ça, c’est fou ! C’est mon plus gros projet professionnel que j’ai mené seule.

Mon bilan d’entrepreneure : je deviens freelance en février.

Je suis salariée depuis « toujours ». J’ai toujours été très active sur le web. Notamment sur les blogs et les réseaux sociaux, mais à titre personnel. Côté professionnel, je ne suis pas du tout dans ce milieu puisque je travaille dans le milieu logistique et management depuis 15 ans.

Fin 2019-début 2020, j’ai un gros ras le bol professionnel pour plusieurs raisons. Notamment la place de la femme dans le milieu logistique, les salaires, et la longueur pour monter des projets. J’ai envie de me lancer des défis personnels et de reprendre la main sur ma vie pro et ma vie perso.

Après avoir passé du temps sur le web à chercher ce que je pouvais faire, je choisis de compléter mes connaissances en tant que rédactrice web SEOJe ne savais pas que ce loisir que j’avais depuis si longtemps pouvait devenir un métier !! Je suis ravie de cette découverte ! Je me forme pendant 2 mois le soir après mon travail CDI et les weekends. Puis je m’enregistre en tant qu’auto-entrepreneure.

Pour trouver des clients, je m’inscris sur des plateformes de freelance. C’est la méthode dont on m’a parlée en formation. Je propose mes services à un prix plus que compétitif (ridiculement bas quoi). Cela me permet de tester mes prestations, de mettre en place mes processus et de rendre mes premiers contenus écrits. Comme j’ai, au départ, en tête, un « job d’appoint » pour compléter mon salaire, je ne me prends pas vraiment la tête. Je teste, et je fais mes premiers pas sans pression.

Ça a été un mois vraiment sympa, un peu stressant mais excitant.

En quelques jours, j’ai globalement trouvé mes premiers clients. Et mon premier chiffre d’affaires a été de 645 €. Beaucoup plus que ce que j’avais pensé. 

Mes premiers mois d’entrepreneure (pas badass !).

De mars à juin, globalement je continue à travailler via les sites de freelance uniquement. Je ne filtre rien, et je prends toutes les missions que les clients veulent me donner. J’écris tous les articles qu’on me confie, je ne négocie pas le prix, et je ne choisis pas les secteurs d’activité. Je ne dis rien, même quand les deadlines sont un peu trop serrés.

J’étais tellement contente d’avoir des clients, surtout que j’étais une rédactrice web débutante.

Je n’avais pas de pression de chiffre d’affaires (CA) puisque j’étais toujours salariée en même temps. Je travaillais le soir et le weekend pendant cette période. Le rythme de soirée m’allait très bien. Je ne suis pas du matin, et je suis + productive après 15 h 00 et jusqu’à tard dans la nuit.

Néanmoins, à cette période, je crains tous les retours de mes clients une fois les contenus rendus. J’ai peur qu’ils ne trouvent pas ça assez pro ou qu’ils n’apprécient pas du tout mon boulot. Le syndrome de l’imposteur toussa toussa .

Évidemment, mars est une période spéciale pour l’actualité sanitaire globale. Je passe rapidement en télétravail côté salarié. Cela me permet d’organiser mes deux plannings comme je le veux.

Pendant cette période, je prends ce qui vient à moi en terme d’articles. Je ne cherche pas à faire du volume ou à faire évoluer mon CA. Je veux travailler mieux et bien. J’ai tourné autour de 400 €/mois.

J’avais aussi pour objectif de :

  • savoir si j’aimais être rédactrice web SEO.
  • Si j’avais la capacité de devenir mon propre patron.
  • Et si cela s’intégrer bien dans notre vie familiale aussi.

Je n’avais connu que le monde salarié jusque-là et j’y avais été très bien pendant longtemps. J’étais à l’aise dans mon poste.

Par contre, devenir entrepreneure me sortait complètement de ma zone de confort. Je n’y connaissais rien en prospection commerciale, en assistanat, en comptabilité,

Néanmoins, en juin, je décide de tout stopper. J’écris sur des sujets qui ne me plaisent pas du tout, le contact client via les plateformes sont inexistants. Je reçois des briefs minimalistes, les délais sont de plus en plus courts et je suis mal payée. Je suis dégoutée mais je sens que je commence à détester écrire. Et ça, c’est pas possible pour moi !

À cette période, je me dis que mon bilan d’entrepreneure va vite se couper, et que ce métier n’est pas fait pour moi. Je décide de prendre l’été pour penser à tout cela.

Sacré mois de juin. D’habitude, c’est mon mois préféré. Mais là il a été coriace.

Depuis le début de l’année, je travaille pour tout type d’entreprise métallurgie, sécurité routière, balisages publicitaires… 

J’accepte ma première grosse commande pour des rideaux métalliques. Au tout début, je suis vraiment ravie. Mais, rapidement, cette demande devient la goutte d’eau de trop. La communication avec le client se passe mal, nous ne nous comprenons pas, il me fait reprendre tous mes textes x fois,… Nous décidons de stopper la collaboration à la moitié, et je lui fais la facture. Évidemment, je mettrai des semaines à réussir à récupérer mon paiement. Sinon, ce n’est pas drôle. Sans compter évidemment ses commentaires par écrits qui me font douter de mon savoir-faire et de mes compétences.

Au début de mon activité, j’avais bien entendu parler de client idéal, d’objectifs etc. Mais étant salariée à côté, je me suis dit que je n’en avais pas besoin. Je ne comprenais pas l’intérêt non plus de segmenter les clients que je visais. Pourquoi réduire mon champ des possibles ? Moi, je voulais travailler avec tout ceux qui voulaient bien de mes compétences.

Ayant des clients dès le début de mon activité, j’ai continué comme ça semaines après semaines.

Il m’a fallu plusieurs semaines loin de tout ça, pour faire mon bilan et prendre une décision sur la suite (ou non) de mon activité.

Ce que cette pause a mis clairement en avant, c’est mon envie de continuer à écrire. Et à être payée pour cela.

Je veux construire quelque chose de fiable. Et pas dans les mêmes conditions. Je décide donc de poser, pour la première fois, les fondations de ma future activité.

Je me pose alors plusieurs questions :

  • Pour qui je veux travailler vraiment ?
  • Quelles sont les prestations que je veux proposer ? Est-ce que je rédige tout type de contenus ou juste des articles de blog ?
  • Quels sont les leviers que je peux utiliser pour vendre (autre que les plateformes en ligne) ?
  • Quels sont mes tarifs pour chaque prestation proposé ?
  • Quels sont mes objectifs ? Comment je fais pour les atteindre ?

Je te passe les détails, mais voilà en gros mon cheminement sur cette période. J’ai profité de l’expertise d’une Online Business Manager (OBM) aussi pour m’aider à construire le futur de mon entreprise sereinement.

J’aurai sûrement du prendre ce temps avant, mais finalement cela m’a permis de savoir ce que je voulais et ce que je ne voulais pas.

La naissance de ElleBlogue.

C’est comme ça que ElleBlogue est née telle que tu la connais. Cette identité de marque a commencé le 31 août 2020.

C’est un prolongement de ce que j’avais démarré, mais avec toute mon expertise repensée. J’ai redéfini mes projets, mes envies, mes objectifs et ma vision. Pour une fois, j’ai pensé à moi !

Quelle entreprise je veux construire pour l’avenir ?

Passer ce cap a été une renaissance pour moi. J’étais complètement alignée avec les décisions prises, et elles me guident encore aujourd’hui.

Ainsi, je décide de me consacrer principalement aux articles de blog. Je continue d’éditer. Mais uniquement pour le webzine K.owls sur la Corée du Sud que j’aime tant.

Je définis ma cliente idéale, et je refais le site avec Alexandra, que j’ai rencontrée sur K.owls.

Je décide de tester aussi la création de contenu sur Instagram. Je ne sais pas s’il est possible de vendre ou pas par ce biais. Je suis un mini-accompagnement avec Manon. Elle me fait un audit du compte perso/pro que j’utilise à cette époque. Je commence à professionnaliser mon compte et à découvrir comment trouver des clients sur un réseau social. 

Je prends tout l’été pour poser les bases. C’est aussi à cette période que je rencontre Lucie. On est au même stade d’avancement de nos activités (c’est à dire au tout début). Je l’aide dans la création de contenu, et elle me fait découvrir le monde merveilleux de l’administratif 😱 C’est elle aussi qui me fait découvrir que je dois tenir un livre de recettes 🤣. Encore aujourd’hui, elle est un pilier de ma vie d’entrepreneure.

J’ai commencé à proposer mes « nouvelles » prestations en septembre. Je suis très rapidement contacté sur Instagram par des clientes dans ma cible. Je suis super surprise ! C’est un nouveau monde qui s’ouvre pour moi !

ElleBlogue est la consécration de toutes mes années de salariat et ce début de freelancing.

Grâce à ce projet, je peux :

  • être 100 % alignée avec un projet.
  • Mettre enfin en avant des femmes et des projets de femmes.
  • Travailler avec des personnes que j’admire et que je respecte.
  • Choisir mes collaborations.
  • Reprendre du plaisir à travailler chaque jour.
  • Me construire un nouveau réseau de prestataires, de clientes ou de « concurrentes ».
  • Me sentir fière de réellement gagner chaque centime de mon chiffre d’affaires.
  • Mettre en avant mes valeurs.

Et prouver aussi à tout ceux qui me discréditaient que ce projet je le mènerai au bout. Et que je le ferai bien.

Depuis septembre, je fais au minimum 800 € de CA/mois. Étant encore salariée, cela me convient très bien. Je ne veux pas me précipiter. J’essaye de trouver mon rythme, de choisir avec soin chaque collaboration, et de prendre le temps de grandir.

Je fais beaucoup de prestations ponctuelles. Je souhaite construire des collaborations de longue durée. C’est sur ce point que je veux me concentrer.

Je suis déçue aussi à ce moment-là. Je suis contactée pour de supers collaborations, mais malgré des tests positifs, cela ne donne rien.

Mes projets pour 2021 en tant qu’entrepreneure.

En 2020, j’ai plutôt été dans le test et la construction de mes fondations business.

Pour 2021, je voudrais avancer pas à pas pour trouver des collaborations durables et solides avec mes clientes idéales.

Mais aussi, trouver du plaisir dans ce travail que je me construis. Pour ne pas me retrouver au bord de la rupture comme en juin. Je veux simplifier les choses, et créer des process fiables. J’ai besoin de cohérence pour mes clientes et pour moi-même.

Je tiens aussi à proposer des projets qui font sens.

2021 annonce déjà la couleur :

  • Je participe à ma première conférence en ligne en janvier sur la Stratégie de Contenu.
  • Mais j’interviens également dans une formation en ligne.

Et toi, quelles sont tes projets pour 2021 ? As-tu fait ton bilan d’entrepreneure 2020 ?

Et toi, quel est le bilan de ton blog ou de ton business cette année alors ?

N’hésite pas à me contacter si tu as pour projet de construire une Stratégie de Contenu pour attirer tes clients !

5 Responses

  1. Waouh c’était une année vraiment intense ! C’est super tout ce que tu as fais 🙂
    J’en profite pour te remercier pour ton aide tout au long de la seconde partie de 2020 ! Je suis trop contente de t’avoir rencontré !!

  2. Tu t’en sort vraiment bien pour une première année je trouve ! J’avais appris dans un centre de formation que quand on se lance dans le free-lance ou auto-entreprenariat il fallait 2 ans pour trouver son rythme de croisière. Donc courage malgré les échecs 😊 d’ailleurs c’est dans l’échec qu’on s’améliore 😊
    A fond derrière toi !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Hello !

je suis sandra rédactrice web

Ma passion ? T’aider à développer ton activité grâce à ton blog et au référencement naturel SEO.

— Sandra